1. Décider de se lancer dans un nouveau défi

J’ai toujours admiré les personnes ayant de l’endurance et qui arrivent à courir de longue distance puis combiner les disciplines. Ma cousine Sarah ayant déjà fait le triathlon l’année précédente, elle m’en avait parlé plusieurs fois ; quelques hésitations plus tard en août 2018 je me décidais à me lancer dans l’aventure du triathlon pour l’année 2019, en mai plus précisément.  N’ayant pas beaucoup d’endurance je sentais que l’effort allait être important pour mon petit corps.

 

2. L’avant challenge

L’étape essentielle avant tout challenge : la préparation. J’avais 9 mois devant moi pour me préparer au mieux pour le triathlon. En complément du crossfit que je pratique 4 à 5 fois par semaine, j’ai introduit dans mon programme d’entrainement la natation et la course (minimum une fois par semaine). La natation fût la partie la plus complexe étant donnée que j’avais un problème de respiration avec le crawl, mais après plusieurs séances cela s’est largement amélioré. Concernant la course à pied je savais que ce serait aussi une partie compliquée étant donné que l’endurance n’est pas vraiment mon point fort. En allant courir une fois par semaine je voyais déjà quelques améliorations sur ma foulée.

 

 

3. Le JOUR J

 

Ça y est… après des mois de préparation le grand jour était arrivé ! 1h30 de route pour arriver jusqu’à Belfort et nous étions arrivées. Il y a plusieurs distances en triathlon : Triathlon pour tous, triathlon M et triathlon L. Pour notre épreuve, il était prévu au programme : 300m de natation, 23 kilomètres de vélo, 5 kilomètres de course à pied. Après avoir récupéré nos dossards, les puces, ma combinaison pour la natation (pas obligatoire), le départ était prévu pour 10h00.

 

9h58 : Le stress commence à monter en voyant le nombre de participants et le départ qui se rapproche….

 

10h00 : C’est parti, tous les participants s’élancent dans l’eau. Je commence à nager en crawl avant de me rendre compte qu’avec le monde qu’il y a dans l’eau cela va être compliqué. J’ai eu peur de ne pas voir le fond de l’eau, j’ai paniqué quelques minutes et j’ai réussi à me calmer et continuer la distance en brasse.

10h10 : La transition natation/vélo se fait assez rapidement (5minutes), je prends mon vélo et c’est parti pour 23 km ! Pour tout vous dire je ne pensais pas que ce serait aussi difficile avec autant de dénivelé (je vous avoue j’ai regretté de ne pas m’être entrainée au vélo). Il y a eu des grosses montées qui ont fait souffrir mes cuisses et heureusement aussi des descentes. Résultat : 1h14 pour faire les 23 kilomètres. J’étais un peu déçue de ma performance, mais il me restait la course à pied pour me rattraper.

 

 

11h25 : Je dépose mon vélo et je me lance dans la dernière étape qui est la course à pied. Etonnamment j’ai réussi à ne pas m’arrêter et à garder un bon rythme malgré les montées et la chaleur. 40 minutes un peu près pour faire les 5 kilomètres ce qui était dans ma moyenne donc j’étais assez satisfaite de cette partie. L’anecdote du faux espoir : Bien avant l’arrivée il y avait un panneau avec écrit « 400m avant l’arrivée » et en fait j’ai découvert en courant qu’il restait 700m au lieu des 400 annoncés (oui oui je me demandais ou étais cette fameuse arrivée).

 

12 :05 un peu près : Fin du triathlon avec l’arrivée tant attendue. J’étais contente du résultat en sachant que c’était mon tout premier triathlon et que l’endurance n’était pas vraiment mon fort. Je retrouve ma cousine qui a fait un super temps 1h37 et nous repartons sur Strasbourg.

 

4. L’après

 

Une fois cette journée passée, les jours qui ont suivi je me suis rendu compte que j’étais hyper fière de moi et d’avoir réussi à faire une épreuve comme celle-ci. Prochain triathlon prévu pour mai 2020 normalement et cette fois ci je vais m’entrainer à fond au vélo !
 

✎ & images: Fanny